Retour de bêta-lecture

C’est fou comme un petit quelque chose de positif peut changer l’humeur morose des dernières semaines en fébrilité contagieuse.

Disons que dernièrement je me sens un peu perdu. J’ai l’impression de ne pas être à ma place et cela me mine le moral. Je me pose de nombreuses questions :

- Est-ce que je me sens comme ça à cause de mes médicaments?

- Est-ce le résultat de la déprime saisonnière? Je manque peut-être de soleil et d’exercice?

- Est-ce que je suis à la bonne place?

- Que devrais-je faire pour me sentir mieux?

- Etc.

Bref, ça bouillonne dans ma tête et j’ai plus de questions que de réponse.

Enfin, cette semaine j’ai reçu quelque chose qui a égayé mes journées. Et devinez quoi, c’est en lien avec mon écriture. Voyez-vous, j’ai finalisé l’écriture d’un premier roman (tome 1 de 3) cet automne et j’ai envoyé mon texte à lire à des bêta-lecteurs. J’ai donc reçu un premier retour de lecture ce mercredi.

C’est simple, les sombres nuages dans mon esprit ont laissé place au soleil. J’étais tellement heureuse que mon cœur palpitait durant ma lecture des commentaires. C’est tellement satisfaisant de savoir que quelqu’un a lu mon œuvre et l’a apprécié.

Bien évidemment, les commentaires ne sont pas tous positifs, mais c’est ce qui rend cette bêta-lecture d’autant plus précieuse. La personne en question a effectué un travail professionnel. Elle a pris soin d’être constructive et de faire ressortir les points forts et les points faibles de mon roman.

Ce simple retour me permet de réfléchir sur certains aspects de mon écrit. C’est un travail qui, pour le coup, me motive énormément. Mon livre peut être amélioré!

J’avais hâte à la fin de ma semaine pour m’y mettre. C’est en contraste complet avec mes tâches quotidiennes qui me pesaient sur le moral. Celles-ci sont d’ailleurs devenues moins lourdes lorsque j’ai reçu mon retour de bêta-lecture.

Il faut croire que mes projets d’écriture m’allègent le cœur et l’esprit. C’est quelque chose qui me fait du bien. Je me dis que dans mon chaos actuel, je n’en mènerais pas large sans cette petite étincelle de joie qui me maintient à flot.

Je m’en retourne donc travailler sur mes corrections et vous souhaite à tous d’avoir quelque chose dans votre vie qui vous fasse autant de bien que le fait l’écriture pour moi.