top of page
Rechercher

Nouveau souffle

  • Photo du rédacteur: Blanche Richer
    Blanche Richer
  • 25 sept. 2024
  • 3 min de lecture

Je suis de retour. Enfin! Ici, je ne parle pas de mon activité sur mon blogue, mais de moi. Je suis de retour. Quand je me regarde dans le miroir, j’y vois celle que j’étais, celle que je suis, celle que j’ai toujours été. Je suis de retour et cela ne date pas d’hier.


En effet, depuis un changement de médication au milieu du printemps j’ai progressivement retrouvé mon énergie.


La différence la plus flagrante a été lorsque je me suis découvert un nouveau passe-temps. Enfin, je rentrais du travail et j’avais envie de faire quelque chose. La fatigue s’éclipsait et ne m’immobilisait plus. Je pouvais passer toute la soirée à bricoler et à repousser le moment d’aller me coucher. Juste ça, c’était un énorme pas en avant.


J’ai donc profité de mon été comme je n’avais pas été en mesure de le faire l’année précédente. Je me suis toutefois fouetté pour ne pas partir en peur en me lançant dans plus de projets que ceux dont j’avais l’énergie de réaliser. J’ai dû y aller un objectif à la fois, ce pourquoi je n’ai pas retouché à l’écriture sur le coup.


Malgré les pincements au cœur, j’ai laissé passer au moins deux concours de nouvelle auxquels j’aurais aimé participer. Mon roman, lui, a tranquillement dormi sous sa pile de corrections à faire pendant que je défoulais ma créativité dans quelque chose de plus manuel. Pour ce qui est de mon blogue, j’attendais d’y retourner plus naturellement sans contraintes auto imposées.


J’ai donc atteint la fin de l’été avec le cœur léger et la satisfaction d’avoir plusieurs projets d’accomplis. En quête d’un nouveau sommet à gravir, j’ai fini par m’asseoir devant mon ordi et ouvrir mon manuscrit. C’est avec un regard neuf d’avoir laissé reposer mon texte pendant au moins six mois que je l’ai relu encore une fois en entier. Avec plaisir, les modifications se sont imposées d’elles-mêmes. Bien vite, je me suis retrouvé devant un ouvrage transformé. Fière, mais toujours insatisfaite (que voulez-vous, je suis très critique envers moi-même), j’ai tout de même procédé à l’envoi de mon œuvre à une maison d’édition supplémentaire.


Pourquoi le soumettre si je ne suis pas entièrement convaincu de la qualité? Eh bien, parce qu’il s’agit d’une nouvelle maison d’édition et que son appel à texte finissait le 15 septembre. C’est ça, il y avait une date butoir. Il n’y a rien d’autre que les contraintes de temps pour me forcer à produire quelque chose de présentable rapidement.


Ne vous fourvoyez pas, c’est bien un résultat «fini» que j’ai soumis. C’est seulement que je trouve qu’il peut encore être amélioré avant de l’envoyer aux autres maisons d’édition de ma liste.


Je me suis donc décidée à procéder à un dernier tour de bêta-lecture. Cette fois-ci, mon groupe de lecture est constitué, grâce au Congrès Boréal, d’auteurices et d’aspirant(e)s auteurices. Donc, des gens un peu plus initiés à l’art de l’écriture et qui ne sont pas de ma famille. Car oui, même si j’ai reçu de bons commentaires constructifs de mes proches, ils manquent de recul par rapport à moi.


Ainsi, je suis de retour sur les rails. Je dois toutefois me freiner et modérer mes objectifs, car l’automne est commencé. Les feuilles changent déjà de couleur et moi je suis empêtrée dans les multiples pièges de ce début de saison.


Le judo a commencé et bien que je ne donne plus de cours, j’y assiste tout de même deux soirs par semaine. De plus, les tournois à arbitrer ne vont pas tarder à venir garnir mon horaire. C’est un minimum de quatre fins de semaine de prises d’ici décembre.


De plus, je nous ai inscrit mon conjoint et moi à un cours de «cosplay» à hauteur d’une fois semaine.


Enfin, je me suis porté volontaire pour être bénévole au Salon du Livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean.


Bref, bien que j’ai envie de faire toutes ces choses, j’angoisse d’avance face à tout ce temps et cette énergie que cela va me demander. Malgré ma remontée de l’été, je me sens déjà flirter avec les crises de panique. J’ai pourtant l’impression d’avoir coupé beaucoup de choses depuis l’an passé.


Juste d’écrire ces quelques lignes et ma tête s’emballe, mais c’est tout. Quelques grandes respirations et j’appréhende les défis à relever de façon plus digeste. J’ai le droit et la possibilité de dire non. J’y vais une étape à la fois. Ma santé mentale prime sur tout le reste. Voilà, ça va mieux.


Avec mon énergie retrouvée, je suis de nouveau capable de me ressourcer en m’adonnant à mes loisirs préférés. Je suis sur le bon chemin.


Je vous laisse donc sur ces bonnes paroles et avec l’espoir de vous réécrire dans moins de six mois.

 
 
 

Posts récents

Voir tout
Course contre la montre

Déjà quatre mois. Quatre mois que mon contrat est signé. Et non, contrairement à ce que certains pourraient penser, je n’ai pas encore...

 
 
 
Grande nouvelle!

J’ai une grande nouvelle et je ne passerai pas par quatre chemins pour l’annoncer : Je viens de signer mon premier contrat d’édition!...

 
 
 
Le doute

Monstre subtil à l’aspect changeant, le doute est capable de se glisser dans la plus minuscule faille de l’esprit. Il est partout, au...

 
 
 

Comments


© 2023 par Plume & aventure. Créé avec Wix.com

  • Facebook
  • LinkedIn
bottom of page