Craintes, formations et motivation
- Blanche Richer
- 12 janv. 2024
- 3 min de lecture
Que dire aujourd’hui? J’ai un peu de difficulté à écrire en ce moment. De un, je suis toujours en attente de mes bêta-lecteurs et de deux mes vacances achèvent et je redoute le retour de la routine : judo, boulot, dodo.
J’ai si peur de ne pas avoir suffisamment de temps pour ce qui me tient vraiment à cœur. Et si je trouve ce temps, j’ai peur d’hypothéquer mon énergie pour tout le reste. J’ai l’impression d’être faite de papier alors qu’avant j’étais solide comme le roc. Je m’épuise à rien.
Pourtant, si je ne pense pas à ce qui s’en vient, je me porte très bien. Je joue à des jeux vidéos, je lis et je dessine, trois choses qui étaient hors de ma portée il n’y a pas si longtemps. Le plaisir revient tranquillement, mais trop lentement pour que la routine ne m’effraie pas. J’ai cette boule au ventre juste d’y penser.
Enfin, bref, merci de lire mon état d’âme, revenons-en à un sujet plus littéraire : les offres de formations. Il existe bien entendu des cours universitaires de création littéraire, mais outre cela il y a une multitude de ressources disponibles sur le web. Vous seriez étonnés de la quantité.
Depuis mon retour à l’écriture, je me suis abonnée à au moins six infolettres d’auteurs qui offrent des masterclass, des ateliers et autres outils pédagogiques. Seulement ça, c’est des dizaines de messages dans ma boite courriel chaque semaine.
Je me suis concentré sur tout ce qui était francophone pour le moment. La plupart sont, plus spécifiquement, des ressources françaises. Elles sont très intéressantes, mais pas tout à fait adaptées au milieu de l’édition québécois sur certains points.
Pour ceux que ça intéresse, voici ces différentes ressources :
- Dominic Bellavance (Il est québécois lui!)
- Écrire & Inspirer — Aude Vivet (Aodez S. Bora)
- J’écris un roman — Ingrid
- Bêta-lecture & Co — Éléonore
- Fanny Gayral
- Jo Ann, ton éditrice de romance — Jo Ann von Haff
Le problème avec toute cette offre, c’est qu’il est facile de s’y perdre et de ne plus savoir où l’on en est. Je me permets donc, par moment, de faire des lectures en diagonale lorsque je suis ensevelie sous les messages.
Autre que ces infolettres, qui offrent nombre de petits conseils, je me suis également inscrite à «The Artist Academy». Cette plate-forme propose quantité de petites vidéos réalisées par de grands auteurs (et autres artistes dans d’autres domaines) tels que Éric-Émanuel Schmitt, Bernard Werber ou Douglas Kennedy. Chaque vidéo est à écouter à son propre rythme et propose un exercice à réaliser pour parfaire son écriture.
Cela me donne un objectif journalier qui m’aide à rester motivée.
Où je veux en venir avec tout cela, c’est que lorsque je ne travaille pas activement sur mon projet de roman, j’écris tout de même, ou du moins, je pense à l’écriture. Je fais une formation par-ci, je réalise un exercice par-là. Je me tiens l’esprit ouvert à de nouveau concept et au final tout cela me permet d’améliorer mon manuscrit lorsque vient le temps d’y retoucher.
Écrire ce n’est pas uniquement l’action de mettre des mots l’un après l’autre sur une page, c’est aussi structurer une histoire cohérente et noter toutes les idées qui nous passent par la tête.
Ainsi, en attendant d’avoir tous mes retours pour réviser mon roman, je continue à travailler mon muscle créatif et mon style.
Une grande autrice m’a un jour dit que l’écriture ne se faisait pas par étapes, mais par phases et que chacune d’elles pouvait s’entrecroiser et se répéter selon les besoins. De cette façon, il est normal que les moments de réflexion prennent parfois le dessus sur l’acte d’écrire. Enfin, je me console en me disant cela.
Et vous, que pensez-vous de cette façon de faire?
Avez-vous d’autres ressources à me proposer?
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